• Le récit~

     

    Eliza Dunkerque

    La fille de l'air

    Les trois jeunes femmes montèrent en haut de la falaise puis se positionnèrent. Elles se concentrèrent. Très fort. Combinant leurs magies pour créer le "fluide". Cela dura toute la nuit, elles étaient épuisées, elles transpiraient, mais elles s'en fichaient, elles continueraient.                                                                                     

      La blonde, la plus puissante, avait une magie qui s'échappait de ses mains tel un feu doré.                       

    La brune, moins puissante que la blonde, avait une magie qui pulsait au rythme de son cœur.                                                     

    Et enfin, la rousse, avait une magie qui sortait de ses mains tel un rayon destructeur.                                       

    Elles repartirent enfin, dès l'aube, la blonde se transforma en chat couleur de sable, la brune en chat couleur des bois et la rousse en chat couleur de feu.                                                                         

    Il ne restait de signe de leur passage que des traces de pas lumineuses. 

                                                                                      

    Bien des années plus tard, une jeune fille brune, les yeux noisette et une silhouette fine du nom de Eliza Dunkerque fit une chose totalement impossible.                                                                                    

    Eliza courrait dans un des couloirs de la grande maison de sa grand-mère, suivie par son meilleur ami Max Edixo, ils se connaissaient depuis la maternelle.Eliza tourna et prit l'escalier qui menait au toit, Max était descendu dans le jardin, elle se mit au bord de la toiture. Elle regardait la cime du sapin de ses voisins, elle se leva et s'apprêta à descendre lorsque une guêpe se posa sur sa main, elle avait horreur des insectes, elle tenta de la déloger sans se faire piquer, l'insecte vola vers elle, prêt à lui faire du mal, elle recula pour se retrouver le plus loin possible de la bestiole, et tomba.                                                                                         

    Elle ouvrit les yeux et réalisa deux choses :              

    elle n'était pas morte,... et elle flottait, littéralement, à un mètre du sol.                                                                                              

    Elle cria, tendis que Max la regardais avec des yeux ronds.                                         

    <<- Co-comment tu fais ça ???                                                                                             

    -Je ne sais pas ! répondit-elle. Mais si tu pouvait m'aider, ce serais pas mal ! >>

                       

    Donc voilà voilà,... j’espère que vous avez aimé le premier chapitre, je vais essayer de poster le prochain dans le weekend !

     

     Chapitre 2 :

     

    Eliza essayait de se concentrer sur son cours, le visage contrarié, elle ferma les yeux, mais ce fut pour voir les images d'hier : Elle, flottant dans le vide, le visage de Max terrifié, essayant de la rattraper, cela avait été exaltant, mais elle réalisa soudain une chose : La classe entière fixait sa table !

    -Mlle Dunkerque, dit le professeur de maths, je vous le re-demande,quelle est la réponse ?

    -145,7 ,monsieur. (évidemment elle n'en savait rien)

    Le visage du professeur se radoucit :

    -Loupé d'un dixième, ma petite, très bien d'avoir essayé !!

    Eliza soupira, une humiliation publique de moins -Génial-

     Le soir à la sortie des cours, la jeune fille vit devant elle, un chat couleur sable qui la regardait droit dans les yeux.

     -Hey, ça va ? Demanda-t-elle.

    - toi aussi tu te portes bien ? Répondit...le chat.

    -Hein ? Quoi? Non, ce n'est pas possible !! Les chats ne parlent pas !!

    Cependant, la chatte fit comme si elle n'avait rien entendu, porta la patte à son cœur et la posa sur la main de la fillette.

    -Bonne chance, Eliza Dunkerque, tu va en avoir besoin.

    Et sur ces paroles, elle partit.

    Eliza empoigna son portable et composa le numéro de Max. Max la croirait, Max l'écouterait,il la consolerait, c'est tout ce dont elle avait besoin.

    Sauf que :

    -Salut  ! tu es sur la messagerie de Max Edixo, je suis occupé pour le moment, mais laisse un message et j'te rappelle, Promis !

    Eliza se laissa tombé à terre, la tête entre les mains,découragée. Quand,soudain,une idée folle lui vint :

    Elle allait prendre en filature la petite chatte. 

     

    Et hop ! Le deuxième chapitre ! La suite mercredi !

     Chapitre 3

     Elle essayait temps bien que mal de suivre la chatte, c'est qu'elle courait vite la bestiole ! Eliza manqua de peu de tomber, mais ce rattrapa de justesse. C'était à peine si elle voyait la queue crème  de la boule de poils, lorsqu'elle l'a vit s'engouffrer dans une  maisonnette semblable au « Terrier » dans Harry Potter.

    Les fans ne reculent vraiment devant rien ! Songea Eliza.        

     Sans une pointe d'hésitation, elle entra dans la demeure, surprise de voir  qu'elle était remplie de poussières, que ces seules résidentes étaient des araignées et une jeune chatte. Évidement, la maison n'était pas éclairée, si bien que la jeune fille devait plisser les yeux. Son attention se porta sur un petit papier jaunâtre, elle essaya de marcher sans tomber pour atteindre l'artefact. Lorsque, d'une main tremblante, elle l'attrapa enfin, elle resta sans voix devant le bout de papier.

     

    Six yeux veillent sur notre monde, 

    Mais le mal renaît.

    Pour le combattre,

    Une nouvelle génération a été crée,

    Leurs seuls alliés seront :

    L'Air, la Mer et la Terre.

    Elles sauveront ou détruiront

    Notre monde

     

    Le reste de la prophétie avait été brûlée, prophétie, c'était le seul mot qu'Eliza avait trouvé pour décrire cet objet qu'elle tenait entre ses mains.

    La jeune fille était tellement abasourdie par ce qu'elle venait de lire qu'elle ne remarqua pas la silhouette qui avançait dans l'ombre derrière elle. Elle ne bougea pas plus quand la silhouette, qui était une jeune femme lui dit, d'une voie douce de la suivre. Si bien que la jeune femme dut la porter. Elle ne fit pas non plus attention au nombre de marches qui était bien trop grand pour une si petite maison, par contre, elle revint sur Terre quand la femme la posa enfin sur une chaise devant un bureau.

    «Eliza, dit la silhouette, ce que tu viens de lire est une prophétie, elle parle de trois femme qui vont devoir léguer leurs place pour la laisser à une autre génération dont les pouvoirs seront l'air, la terre et l'eau...

    -Je ne voit pas où vous voulez en venir. La coupa Eliza.

    -Hé bien, répondit la jeune femme, tu fais partie de cette prophétie.

    Bon, j'ai été plus rapide que prévu... Je vais mettre la suite mercredi.

     

    Chapitre 4 

    Max avait toujours détesté la magie, il en avait peur et cela le frustrait. 

    Il est vrai qu'il avait un peu,... Bon, d'accord, beaucoup paniqué quand il avait vu sa meilleure amie en suspension à un mètre du sol.

    Alors, quand trois hommes en noir l'avait kidnappé, il n'avait pas été surpris. Les trois hommes l'avaient endormis, puis jeté dans un camion et transporté il ne savait où. Oui, se dit il, je suis le gars le plus perspicace de la terre. Je suis dans une bonne situation, d'ailleurs je n'ai pas été incinéré, décapité, découpé en rondelle...

    Des bruits de pas violents derrière la porte le firent brusquement revenir à la réalité, fort sombre.

    Un jeune homme blond escorté des trois hommes en noirs se tenaient devant lui.

    -Ah, dit l'homme avec dégout, c'est lui... Bien... Max, c'est ça ?

    Je vais être franc avec toi, tu traine avec une passeresse, alors tu va jouer cartes sur table,vraisemblement, tu n'as pas l'air d'un dur, et je ne voudrai pas trop t'abimer...

    -On dit vraisemblablement, coupa Max.

    L'homme qui ne s'attendait pas à cette réponse n'eut d'autre choix que de dire :

    -QUOI ?!

    -Vous avez dit : vraisemblement,, tu n'as pas l'air d'un dur...

    Mais on dit vraisemblablement, voilà. Vous serez plus menaçant avec ça.

    -Notre prisonnier est un petit comique, mais je vais arranger cela, Kins, Noz amenez le dans mes appartements, et laissez nous...

    Max, si vous permettez l'expression, fut ballotter comme un sac de farine, et enfermés avec une immense pièce avec un dangereux psychopathe. La situation devenait...hum...inquiétante.

    -Je n'aime vraiment pas faire mal aux gens, avoua subitement l'homme, ses épaules s'affaissant, mais je suis forcé, tu m'as l'air sympa, Max, si je n'étais pas avec ces hommes en noirs, tu partirais. Je vais te laisser UNE seule chance, Max Edixo, tu as cinq minutes devant toi...

    -JE NE CONNAIS PAS DE PASSERESSE !! hurla Max, ce qui était vrai, hélas.

    -Cinq minutes, Max, cinq minutes, mais ne mens pas, ou je ne peut savoir ce qui se passera pour toi. Si c'est elle qui se charge de toi,tu n'auras aucune chance...

    Sur ces sinistres paroles, il sortit, laissant Max à son désarroi.

    Une passeresse,pensa-t-il, c'est forcément une fille, mais ça ne peut pas être ma grande sœur, je traine presque jamais avec elle, ni quelqu'un de ma famille, au collège, les filles que je connais sont toutes dingues de moi, et je ne les côtoie pas... Ce qui laisserais, Ce qui laisserais...non, Eliza ?

    -Les cinq minutes sont passés, Max, dit l'homme en rentrant, Alors ? Où est la passeresse ?

    Max n'hésita pas, en une seconde, il dit

    -Je ne connais pas de Passeresse.

    Au même moment, Eliza sentit une douleur foudroyante lui traverser le crâne.

    Yes, j'ai réussi à poster le chapitre mercredi ! (OK, à 19h, mais au moins il est là) Sinon, la suite samedi ! 

    Chapitre 5

    Eliza était toujours dans le bureau de la femme en face d'elle, elle était toujours choqué par la révélation de la jeune femme, mais par contre, il y avait un truc qu'elle n'avait pas prévu, elle venait d'avoir une vision de Max, endormis, en train de se faire transporter par un groupe de personnes en noir.

    «Madame, dit Eliza, j'ai eu une vision, un de mes amis est en danger !

    -Où ? Demanda la jeune femme.

    -Je ne sais pas, l'endroit m'était inconnu, j'avais presque l'impression que ce n'était pas sur Terre !»

    La jeune femme eu l'air de s'alarmer, elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit à la volée, elle sortis et fit signe à Eliza de la suivre. 

    Ahhh... J'ai réussi à le mettre ! La suite sera mercredi.

    P.S. Cette histoire va peut être pouvoir être publiée, je vais donc arrêter de poster vers le chapitre 10 pour laisser un peu de suspense. Par contre, si personne ne veut la publier je l'a mettrait en entier !

     Chapitre 6

     Étendue dans l'herbe de cette lande qui paraissait infinie, Eliza observait. La jeune femme à côté d'elle se mit alors à lui parler.

    « Eliza, bienvenue au royaume de Varilo ! Ici,  nous pouvons trouver la plupart des créatures magique qui peuplent cet univers tel que les elfes, les lutins, les loups-garous, les fées... Bref, tu verras ici toutes les créatures qui habitent tes rêves !

    -Vous êtes sure que vous ne me faites pas marcher ? Et puis, j'y pense, vous vous appelez comment ?

    -Tiens, c'est vrai qu'avec tous ces bouleversements j'ai oublié de me présenter ! Eh bien, pour ta gouverne, je suis Isabella Devenir et je suis l'une des trois passeresses.  

    -Passeresse ?» Demanda Eliza, mais apparemment Isabella ne l'avait pas entendue, ou l'avait tout simplement ignorée.

     Les deux filles marchèrent pendant quelques temps avant qu'Isabella ne s'arrête enfin devant un arbre, là, elle s'assit dans l'herbe verte et fit signe à Eliza d'en faire de même. Eliza s'assit puis se mit à arracher un peu d'herbe pour jouer avec. Une fois la nuit tombée, Isabella se leva et écarta les bras, à ce moment là, une énergie doré s'échappa de son cœur. Un vortex se forma et elle fit signe à Eliza de rentrer à l'intérieur, comme elle n'avait pas l'air prête à avancer dans cette chose qui, d'après elle, n'était pas très rassurante, Isabella lui pris la main et l'emmena à l'intérieur.

     Quand Eliza sentit l'herbe sous ses pieds, elle ne pu retenir un cri de mécontentement -quoi, on avait osé l'emmener, elle, dans un truc pas sûr et qui donnait envie de vomir à la fin du trajet ?!-, puis un cri de stupeur en voyant le petit être qui s'approchait doucement vers elle.

    «N'ayez pas peur demoiselle, se paniqua la petite créature qui devait être un elfe vu sa taille et ses petites oreilles pointues, je ne vous veut pas de mal, mais dites-moi,reprit l'elfe,  Isabella, qui est donc la personne que vous avez emmenez en notre petit village d'Hortensia ?

    -Eh bien, mon cher, voici la nouvelle jeune passeresse que nous attendions tous avec impatience !»

    A ce moment là, la bouche de l'elfe aurait pu se détacher que l'on aurait pas vu grande différence tellement il était surpris. 

    «Euh,... Oui ? Et qu'est-ce que c'est une passeresse ? Non mais, c'est pas que j'aime pas l'idée d'être quelqu'un  d'important, mais je  préfère savoir pourquoi ! Demanda Eliza.

    -Une passeresse, répondit une magnifique fée qui venait d'arriver, c'est une personne qui à l'immense privilège de pouvoir léguer  le  fluide à tous les prochains Sortmaîtrises...

    -Je pense, coupa Isabella, que nous en avons déjà assez dit pour aujourd'hui, Eliza, dit-elle en se tournant vers la concernée, tu devrait aller te coucher, Pongpang, tu pourrait amener Eliza au dortoir ?»

    Eliza s'apprêtait à riposter, mais devant le regard suppliant du dénommé Pongpang, la jeune fille ferma la bouche et le suivi.

     Ils marchèrent pendant environ cinq minutes avant d'arriver devant un petit bâtiment peint de rose couvert de lys et de lierre, avec, de chaque coté de la bâtisse, une petite fontaine crachotant de l'eau bleue limpide, des oiseaux gazouillaient une mélodie apaisante qui donnait à cet endroit une atmosphère si paisible qu'on avait l'impression que l'on pouvait s'assoir et regarder la nature autour de nous sans jamais se réveiller.

    « Que c'est beau ! S'extasia Eliza. Et qu'est-ce que c'est que cet endroit ?

    -Eh bien, lui répondit Pongpang ( qui devait être un lutin à en juger la taille et la petite bouche couverte de minuscules dents ), voici le dortoir de notre petit village d'Hortensia, tu pourras dormir autant de temps ici que tu le voudras !»

    Ayant dit ces mots, le lutin emmena Eliza à l'intérieur, et, il faut bien l'avouer, l'intérieur était largement plus beau qu'au-dehors de la bâtisse, les murs étaient recouverts de plantes grimpantes dont les fleurs ressemblaient à des roses de tissus bleus, leurs pistils oranges dégageaient une odeur idyllique qui donnait l'impression d'être transporté au Paradis, le sol était recouvert d'une herbe verte et tendre qui n'arrivait pas plus haut que les mollets et chatouillait les pieds des personnes qui marchaient dessus. Des arbres étaient plantés dans cette pièce si verdoyante, un hamac vert clair pouvant porter au moins cinq personnes allongées.

    Le lutin tira Eliza de sa contemplation en l'emmenant dans un ascenseur de verre d'où on pouvait voir tout le rez-de-chaussé. Ils arrivèrent dans un couloir de marbre avec des plantes grimpantes de toutes les couleurs accrochées au mur. La créature s'arrêta soudain devant une porte en bois sombre et ouvrit la porte, à l'intérieur se trouvaient deux immenses palmier qui touchaient le plafond qui était déjà à au moins trois mètres de hauteur. Au centre de la pièce, un arbre au feuillage vert foncé donnait l'impression d'être dans une petite jungle. Eliza s'approcha de l'arbre et le contourna, un grand trou perçait le bois et quand elle regarda à l'intérieur, elle vit des couvertures bleues et un oreiller.

    Elle se retourna et vit que le lutin avait disparut, elle décida de continuer quand même sa petite visite, elle vit une petite table en verre avec deux chaises de chaque côté, sur la table se trouvait un plateau avec un hamburger et des frites, elle s'assit sur une chaise et se mit à manger.

    Bon, bah, j'espère que ça vous a plus... Sachez, chers lecteurs, que je me suis démenée pour finir ce chapitre à temps, c'est donc pour cela que vous ne le lisez que à... 20h37 ! Désolé ! La suite samedi !

    Chapitre 7 (part. 1)

    Eliza se réveilla et sortit de son lit/arbre, elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit, puis avança et entra dans l'ascenseur de verre au fond du couloir. Une fois que l'engin eu fini de descendre, elle traversa le rez-de-chaussé et ouvrit les portes à double battants. Isabella discutait avec la fée qu'elle avait vue le jour précédent, Eliza se rapprocha et écouta :

    «Dordora, je ne pense pas qu'Eliza soit prête pour ce qui l'attend si nous lui disons qui elle est vraiment...

    -Moins fort, on nous observe, chuchota Dordora,  Eliza, reprit-elle d'une voix plus forte, sort de ta cachette.»

    Eliza se montra aux deux adultes, vexée d'être trouvée aussi vite, elle allait ouvrir la bouche pour parler, mais fut interrompue par un cri, que l'on pourrait qualifier de guerrier.          Sur une des collines qui surplombaient le village, une masse noire avait surgis. Eliza se mit à la contempler quand la masse descendit vers le village, la jeune fille ne bougea pas, ce ne fut que quand la fée qui était à côté d'elle lui cria de partir qu'elle courra, elle se réfugia dans le dortoir qui ressemblait d'ailleurs plus à une serre qu'à autre chose, elle monta dans l'ascenseur, regardant le triste spectacle qui s'offrait à ces yeux, les habitants du village, nain, elfe, fée, gnomes et autres baignaient dans leur sang, la masse noire qui, une fois qu'elle put la voir de plus près ressemblai à des elfes, des centaines d'elfes noirs, grands de un mètre quatre vingt, à la peau blanche, ruisselante du sang de leurs victimes qu'ils tuaient grâce à leurs flèches aiguisées. 

    Soudain, Isabella resplendit, au sens propre. Ses cheveux blonds avaient pris une certaine teinte rosé,... tout son corps d'ailleurs était rose clair. Eliza eu juste le temps de retenir une exclamation de surprise que la magie d'Isabella explosa en un souffle dévastateur qui balaya tous les elfes noirs.

    Après avoir joué à surpasser des bombes nucléaires, Isabella retomba en piqué, anéantie de fatigue. La fée qui se trouvait près d'elle quelques minutes plus tôt battit des ailes et alla chercher la jeune femme inconsciente. Soudain, une flèche fusa dans l'air et alla se planter dans la poitrine de la fée, cette dernière cria avant de rendre son dernier souffle. Eliza, n'y tenant plus, sauta de l'ascenseur où elle était et atterrit, bizarrement, sur ses deux jambes. Elle s'éleva dans les airs, tel une fusée, et alla rattraper Isabella qui venait de se réveiller, la première chose qu'elle fit fut d'aller voir la défunte. 

    Bon bah... voilà. J'ai réussi à le poster samedi -OK, à 20h 30, mais pas là le plus important- Pourquoi ?                                                                                                                               Vous avez surement remarqué que j'avais mis au début "Chapitre 7 (part. 1)'". C'est parce que je vais m'arrêter de poster au chapitre 10, pile, et je veux allonger les moments, qu'on en profite tous, chers lecteurs. Pourquoi chapitre 10 ?                                  Parce que nous  avons décidé que nous allions peut être publier le roman -appelez-le comme vous voulez- et il serait bête que n'importe qui puisse le lire rien qu'en venant ici. Mais le roman n'est pas fini ! nous écrivons ! Et s'il ne peut être publié, nous continueront à poster les chapitres, sans relâches.

    Donc gros bisous chers lecteurs, qui nous suivent depuis le début ou non, je poste la suite mercredi !

     Chapitre 7 (part. 2) 

     Ce fut Eliza qui prépara les funérailles, étant la seule à ne pas avoir eu de grosses blessures. La cérémonie dura plusieurs jours, au moment de l'enterrement, la fée flottait dans les airs, habillée de velours pourpres. Isabella s'était placée devant elle et au moment où elle avait touchée le corps de la défunte, celle-ci s'était envolée,  dispersée en une poudre d'or. Les habitants du village avaient lâchés des centaines de lanternes qui illuminèrent le ciel nocturne. A cet instant là, Eliza, n'y tenant plus, avait pleuré toutes les larmes de son corps. Isabella s'était glissée derrière elle et lui avait touché l'épaule, quand Eliza s'était retournée, elle avait vue une larme couler discrètement de l'œil de la jeune femme. Le soir, Eliza était rentrée, les larmes aux yeux. S'étant couchée dans son lit/arbre, elle avait dormit comme un loir, à son grand étonnement. Pongpang était venu la voir, lui remettant sa couverture sur le dos.                                                                                                               Cette nuit là, Eliza fit un rêve pour le moins... étrange.

    Eliza courrait dans une prairie verte avec une route sur le côté, à un moment, elle arriva devant un panneau en bois avec «Aracno» griffonné en lettres noires bien visibles sur le dessus, Eliza continua d'avancer.

    Soudain, une autre image s'imposa dans son esprit, Max, enchaîné, et avec pour seule compagnie des elfes noirs au regard vitreux. Une fée habillée en noir s'avança dans la cellule où était le jeune homme, elle murmura des paroles incompréhensibles et tourna les talons.

    OUAIS ! Je l'ai mis ! J'ai eu beaucoup de mal vous savez, entre le fait que j'était clouée au lit toute la journée à cause de cette hum... dérangeante maladie, et puis le fait que j'avais l'école, les devoirs et autres, c'était pas de tout repos.

    Je m'excuse quand même pour n'avoir publié qu'aujourd'hui ( un jour de retard ! ) et j'espère que ça vous a plus. La suite samedi ou dimanche !

    Chapitre 7 ( part. 3 )

     Eliza se réveilla brusquement, haletante. Elle s'habilla en quatrième vitesse et couru hors de sa chambre. Elle failli se prendre une branche de l'arbre/lit au moins trois fois et fini par sortir. Elle monta dans l'ascenseur de verre et attendis impatiemment qu'il arrive au rez-de-chaussé. Elle sortit en trombe de la salle et se dirigea vers Pongpang qui était dans le jardin du bâtiment, le lutin fut surpris de la voir levée de si bon matin et quand elle lui demanda où était la maison d'Isabella, il la conduisit directement là-bas. La jeune fille ne prit pas le temps de toquer à la porte de la jeune femme et rentra directement quand Isabella lui demanda se qu'elle avait, la jeune fille lui décrivit du mieux qu'elle pouvait ses rêves étranges. Isabella la prit par la main et l'emmena hors de sa maison. Elle dit aux habitants d'Hortensia qu'elle partait et invoqua un vortex doré semblable à celui qu'elle avait fait quelques heures au par-avant. Eliza voulu crier pour arrêter Isabella mais il était trop tard, la jeune femme l'avait déjà emmenée avec elle. La seule chose qu'Eliza pu penser fut qu'elle était contente de n'avoir rien manger au déjeuné, sous risque de tacher la jolie robe blanche qu'elle avait sur elle.

    J'ai réussi à le poster, j'espère qu'il vous a plu ! Je met la suite mercredi !

     

    Chapitre 7 (part. 4)

     Quand Eliza et Isabella sortirent du vortex, elles étaient arrivées dans un endroit inconnu de la jeune fille, des arbres immenses s'étalaient à perte de vue, d'énormes nacelles y étaient suspendues, rejointes par des passerelles dont les plus grandes devaient atteindre une douzaine de mètres. Certains arbres pouvaient tenir jusqu'à  trois maisons en bois de chêne, Isabella n'y prêta pas attention et avança au milieu des lutins,  elfes, fées et  gnomes mélangés. A la plus grande surprise d'Eliza, des humains vivaient aussi dans ces bois, habillés tout en vert. Isabella s'arrêta brusquement devant un bâtiment en pierres bleues et entra à l'intérieur, Eliza à sa suite.

    A l'intérieur de la salle, deux jeune filles de l'âge d'Eliza et une jeune femme rousse utilisaient de la magie, faisant des formes roses, bleues et vertes dans la pièce. Quand les trois filles virent Eliza et Isabella, elles arrêtèrent leur manège. La rousse s'inclina devant elle et les deux jeunes filles, déstabilisées, s'inclinèrent maladroitement à leur tour. 

    «Trêve de bonnes manières, s'enquit Isabella, la jeune fille, ici présente est Eliza Dunkerque, autrement dit, nous avons trouvé la dernière passeresse !»

    A ces mots, les jeunes filles faillirent tomber de l'endroit où elles étaient et la rousse écarquilla les yeux de surprise.

    «Et pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ! S'exclama la rousse. On t'attendait depuis longtemps, affirma t-elle en s'adressant à Eliza, au fait, moi, c'est Lucia Herda !

    -Je m'appelle Titania,s'enquit l'une des deux filles, et elle s'est Mélanie, mais tu peux l'appeller Mel !

    -Heuuu,... enchantée» Bredouilla Eliza, surprise que les jeunes filles s'intéressent à elle.

    «Eliza, dit Isabella, tu nous as déjà entendu parler de passeresse sans savoir se que c'était. Aujourd'hui, je vais te le dire. Dans le monde, il y a trois passeresses qui s'occupent de distribuer des pouvoirs à certains humains, d'habitude, une personne à un pouvoir, pourtant, les passeresses les ont tous. Une passeresse possède un élément dont elle est la protectrice, la gardienne. Titania et Mélanie sont elles aussi des passeresses,  Titania a pour domaine la Terre et Mélanie la Mer !

    -Mais... Une seconde, si Titania à la Terre et Mélanie la Mer, ça veux dire que moi je suis,... l'Air ?!

    -Tout juste ! S'écria Lucia. Et en plus, c'est moi qui vait t'apprendre à t'en servir !»

    A ces mots, Isabella partit d'un immense fou rire en voyant la tête que faisait Eliza, lui disant que c'était bien la vérité. 

    Lucia emmena Eliza dans une pièce au fond de la salle. La pièce, composée de tapisseries, retraçait l'histoire des anciennes passeresses. A la droite d'Eliza,était creusé un endroit composé de fauteuils en cuir blanc, une bibliothèque reposait derrière un escabeau en  fer. Pourtant la chose qui impressionnait le plus Eliza était le ciel artificiel changeant sans cesse de temps. En plissant les yeux, la jeune fille aperçut des oiseaux en verre qui pourtant volaient haut dans la fausse voute céleste.

    -Ce sont des glassbirds, les sortmaîtrises de l'Air les ont crées, mais tu es la seule à pouvoir «fabriquer» autre chose que des oiseaux.

    -Glassbirds..., murmura Eliza, ça leur va bien comme nom... Et comment je suis censée faire pour créer ces bestioles ?

    -Assied-toi, lui répondit Lucia.

    Eliza ne se fit pas prier et s'assit souplement sur le sol.

    -Ne pense plus à rien et concentre-toi sur l'animal que tu veux créer, imagine le sous toutes ses formes et fais le entrer dans cette pièce, mais je te préviens, si tu réussi à le créer, il te suivra partout et ne disparaîtra jamais, ton esprit sera relié à lui et tu pourras lui intimer les ordres que tu voudras.»

    Eliza ne se fit pas priée et commença à se concentrer, elle brilla soudain d'une inquiétante couleur bleue. Une boule se forma dans les airs, prenant peu à peu une forme plus précise. Au bout de quelques minutes, un quart d'heure peut être, un renard blanc aux yeux bleus en sorti. La créature émit un petit cri satisfait et vint se pelotonner dans les bras de sa créatrice.

    Donc voilà la suite, j'espère qu'elle vous a plu ! (je dis pas ça à chaque fois ?) Je poste la partie 5 samedi ! (j'ai relu le chapitre et je me suis rendue compte qu'il est trèèèès long)

      Chapitre 7 (part. 5, 6 et 7)

    «Il est pas un peu petit, pour un renard ?

    -C'est la taille d'un renard des neiges, rigola Lucia.» Soudain, son regard se voilà et elle arrêta de rire. Eliza eu droit de se reposer étant donné la quantité de magie qu'elle avait utilisé. 

     Quelques arbres plus loin -n'oublions pas que nous sommes en pleine forêt- deux jeunes femmes discutaient.

    «Sa magie est bien trop puissante, chuchota l'une des deux, je l'ai observé pendant son entraînement, rappelle-toi la prophétie et imagine qu'elle choisisse l'option «détruire», elle pourrait bien nous emmener à notre perte !

    -Elle a un cœur bon et si tu crois pouvoir la tuer juste à cause de son pouvoir, tu te met le doigt dans l'œil ! Fulmina la deuxième.  Et imagine un peu si le gouvernement apprenait que nous avions tué l'une des trois nouvelles passeresses, leur jugement est très respecté sur cette planète et personne ne nous soutiendrait, même pas notre famille ou nos proches !

    -Si notre tête est mise à prix, alors nous iront chez la fée noire, une fois dans son camp elle nous protègera.»Le visage de son interlocutrice se ferma et elle parut réfléchir, elle s'exclama alors:

    «Si nous devons mettre fin à ses jours, nous enverrons des tueurs professionnels à ses trousses, ça vaudra mieux pour notre tête.

    -Tu as raison, il est temps de sortir la démone.

     Pendant ce temps, sans se soucier de rien, Eliza jouait avec sa «création», il y avait quand même quelque chose qui la titillait, elle s'exclama alors, faisait sursauter son renard.

    «Mais tu n'as pas de nom, comment je vais t'appeler ? Toto ? Gaspard ? Lyla ? Pensée ? Hummm, non, ça ne t'irai pas. Pourquoi pas... Blanche ?»

    Quand la jeune fille eu prononcé le dernier mot, le renard -qui en fait était une renarde- avait émit un bruit qui ressemblait à un ronronnement, Eliza en déduisit donc que ce nom lui convenait. 

      Le lendemain, quand elle se réveilla, elle découvrit la petite boule de poils -ou plutôt de verre- pelotonnée contre elle. La jeune fille sorti du lit et avança dans la forêt immense qu'était la ville où elle avait atterri, bientôt suivie de Blanche qui ne la quittait plus depuis la veille. Elle arriva devant la salle d'entraînement et entra, Lucia l'attendait sur un fauteuil, confortablement installée. Quand elle vit Eliza entrer, elle lui fit un petit sourire, lui faisant signe de s'asseoir à côté d'elle.

    «Tu sais, ton animal n'est pas encore adulte, dit-elle en regardant Blanche, les plus grands animaux de verre peuvent mesurer jusqu'à deux mètres une fois adulte, autrement dit, ils peuvent prendre beaucoup de place. C'est pourquoi je vais t'apprendre aujourd'hui à réduire et à augmenter la taille de tout se que tu veux, objets et êtres vivants compris !

    -Je veux bien, lui répondit Eliza, mais hors de question de m'entraîner sur quelque chose de vivant, ce serait inhumain !

    -Si tu veux, mais alors ça doit être parfait ! Blagua Lucia.»

    Pourtant, à sa plus grande surprise, Eliza réussi à agrandir un minuscule grain de poussière jusqu'à ce qu'il fasse plus de un mètre. Lucia écarquilla les yeux, stupéfaite d'un tel résultat pour une première fois. Eliza était pourtant loin d'avoir fini et la pauvre chaise qui se trouvait dans la pièce quelques minutes plus tôt eu soudainement disparu, laissant à la place un meuble de la taille d'un jouet. Lucia s'empressa de rendre leur taille à chacune des choses que la jeune filla avait décidé d'agrandir ou rétrécir, ne laissant aucune trace de leur entraînement. 

     Quand Eliza sortit de sa salle d'entraînement, elle pu voir Titania et Mélanie qui s'affrontaient, chacune maîtrisant son propre pouvoir à la perfection. Titania faisait sortir des ronces et des orties de ses main, griffant Mélanie au passage. Mélanie, quand à elle, faisait jaillir des litres d'eau bouillante de ses mains, brûlant Titania. Cette dernière, ne voulant pas se laisser faire, invoqua un bouclier qu'elle nouait grâce à des branches flexibles. Mélanie, ne s'y attendant pas, reçu l'attaque de Titania de plein fouet, tombant à terre.

    «Encore gagné à ce que je voit, dis Lucia en s'adressant à Titania. Ton pouvoir grandit de jour en jour, comme toutes les passeresses ayant foulées ces terres avant toi. Bientôt, je te ferait combattre contre Eliza et nous verront si la Terre aura raison de l'Air ou l'inverse.»

    A ces mots, Eliza prit une certaine teinte verdâtre, ne se voyant pas du tout affronter la jeune guerrière.

    Je voulait me faire pardonner pour ne pas avoir posté samedi et mercredi, mais j'était en vacance dans un endroit, qui, malheur, n'avait pas internet. Donc, pour me faire pardonner, je vous met tous ceux que vous avez raté + celui d'aujourd'hui !                          Et j'espère toujours et encore que ça vous a plu !

    Chapitre 8 :

    Depuis ce jour, Eliza s'entraînait durement et réussissait de nouvelles prouesses à chaque entraînement, augmentant fortement d'heure en heure, de jour en jour et bientôt de mois en mois sa puissance magique. Pourtant, elle ne s'attendait pas du tout à ce qui allait lui arriver, car en effet, la ville entière dans laquelle elle se trouvait connaissait sa date d'anniversaire.

     Pour ce jour de fête, les habitants avaient décidés de fêter dignement les douze ans de leur passeresse. Tous les arbres de la ville avaient étés décorés avec de grandes guirlandes lumineuses qui formaient chacune un élément -eau, terre et air- le plus grand arbre de la ville, quand à lui, avait eu droit au nom d'Eliza formé en grandes lettres d'or sur le tronc.

    Quand Eliza s'était réveillée, elle avait pris Blanche dans ses bras après s'être habillée d'une magnifique tunique rose bonbon, mettant une fleur rose sur les oreilles délicates de sa renarde. Eliza sorti alors de sa chambre et découvrit le décor qu'avaient choisis les habitants de la ville pour fêter son anniversaire. Elle s'avança dans la somptueuse forêt avant d'arriver devant l'arbre qui dominait la ville. Elle se mit devant l'arbre pendant que Titania et  Mélanie s'avançaient vers elles pour lui offrir leur cadeau de la part d'elles et des habitants. Elles lui souhaitèrent alors un joyeux anniversaire et lui donnèrent un magnifique collier en or qu'elle passa tout de suite autour de son cou. Elles mirent alors une couronne sur la tête de blanche, la couronne ayant trois trous. Les jeunes filles posèrent chacune leur tour un doigt sur un trou, elles demandèrent à Eliza d'en faire de même. Là où il y avait des trous se dressaient à présent une émeraude, du cristal et un saphir.

    «Eliza, dit Titania, chacune de ces pierres sont égales à une transformation, autrement dit, ton renard va pouvoir changer de formes, une par pierre, nous te laissons à présent choisir les trois transformations que pourra avoir ton animal, il te suffit juste de toucher une des pierres et de dire quel animal tu voudrait que chaque pierre représente.» Eliza hésita puis toucha le saphir, disant à voie haute «pégase», elle toucha l'émeraude puis prononça «aigle» elle arriva enfin au cristal où elle réfléchit puis murmura «guépard des neiges».

    «Bien, dit Mélanie, si tu veux que ton animal change de forme, il suffi que tu touche la pierre auquel il est assigné, et il apparaît. Autre chose, je crois qu'Isabella et Lucia ont un cadeau à t'offrir, rajouta-t-elle, l'air malicieux.»

    Isabella s'avança la première avec un cadeau dans les main, elle le tendis à Eliza et lui donna un baiser sonore sur la joue. Eliza ouvrit le cadeau et y découvrit... Une robe. 

    «Ceci n'est pas une robe normale Eliza, lui dit Isabella, c'est une transforma, une sorte de garde robe sur patte, si l'on peux dire. Ces petits bijoux ne réagissent par contre qu'au contact d'une passeresse, n'essaie pas de la donner à quelqu'un, elle te bouderai pendant un certain temps ! Au fait, met-la tout de suite, elle peut se transformer en armure à ta guise, enfin, elle peut aussi le faire toute seule pour te protéger.»

     Ce fut au tour de Lucia de donner son cadeau à Eliza, elle s'avança et lui donna le paquet qu'elle avait dans les mains, un grand sourire sur le visage. La jeune fille ouvrit le cadeau et y trouva... Une truc bizarre. Elle arqua un sourcil et Lucia décida de lui répondre.

    «Ceci aussi est une transforma, mais pour animaux ! Met-la sur Blanche et elle se transformera de la même façon que toi, vos transforma sont liés.»

    Eliza essaya et pensa d'abord à robe, elle se retrouva affublée d'une élégante robe doré, certainement une de soirée. Aussitôt, Blanche émit un petit glapissement et le collier qu'elle avait autour du cou se retrouva transformé en paillettes qui se posèrent doucement sur le corps de la créature de glace, une énorme fleur bleue posée derrière son oreille. Eliza ouvrit grand les yeux de surprise et toucha les habits et, bonne nouvelle, sa main ne passait pas à travers -ouf-.

    «Essaie la fonction «armure», je pense qu'elle te serais utile en cas de combat et il est préférable que tu saches comment faire !»

    La jeune fille écouta le conseil d'Isabella et pensa «armure», aussitôt, elle se retrouva armée d'une cuirasse -certainement en or- et de jambières, un bouclier tout aussi doré vint se poser dans sa main. Une épée en bronze s'accrocha à sa ceinture et plusieurs dagues la suivirent. 

    «Voilà, tu as tout compris, s'écria Lucia, en plus, maintenant, personne ne viendra t'embêter ! Mais sache qu'elle peut s'épuiser assez...» La jeune femme ne pu terminer sa phrase qu'une silhouette atterrit gracieusement devant elle. Un lutin poussa un cri de surprise quand une dague fila près de son oreille. Soudain, ce fut à une fée de crier.

    «C'est... c'est la démone !»

    Aussitôt, tous les habitants présents se mirent à crier de peur, les enfants pleurant, même si, pour la plupart ne savaient pas qui était cette drôle de femme. Eliza essaya d'évaluer la situation. Tout le monde criait -les habitants avaient donc peur de cette femme-, la femme en question ne bougeait pas, des couteaux volaient pourtant partout -mais d'où ça venait ?-. Et les habitants qui mouraient un par un, tout ça ne lui plaisait pas, devait-elle faire quelque chose ? Soudainement, Titania s'éleva dans le ciel -exactement comme l'avait fait Isabella quelques mois plus tôt- , elle resplendit d'une jolie couleur verte et visa, non pas la démone, mais un lutin. La créature se retrouva projetée quelques mètres plus loin et retrouva sa vraie forme, c'est à dire exactement la même que celle de la démone, sauf qu'elle, elle avait une grosse marque sur le ventre, signe qu'elle avait bien été touchée. Eliza essaya de toucher la première démone mais sa main ne toucha que du vide, dispersant la projection. La vrai démone s'avança alors vers Eliza, arme en main -qui d'ailleurs était très aiguisée, avait trois lames et semblait très dangereuse- Eliza canalisa son énergie en un seul point, comme Lucia lui avait déjà montré, puis elle laissa tout lui échapper. Une onde lumineuse traversa l'espace en temps record et alla s'écraser sur la démone, sans pourtant s'arrêter, la démone continua donc de voler, rasant plusieurs arbres au passage, créant une énorme tranchée. Quand le jet de lumière s'arrêta enfin, la démone avait disparu. Plusieurs habitants allèrent voir l'endroit où elle était quelques secondes plus tôt, ne voyant rien. Une masse un peu plus grande d'habitants alla vers les autres, créant une grosse masse de gens. Mélanie cria un «attention» mais ce fut trop tard, une silhouette sauta de l'arbre au dessus d'eux et en tua plus d'un, créant un bain de sang. Mélanie se jeta dans la mêlée et essaya de toucher la démone, sans succès. Par contre, elle fut touchée à la jambe, elle essaya de marcher et tomba sur le sol, créant une grosse masse de poussières. Eliza accouru vers la démone à son tour et créa une immense bulle d'air pour ne pas se faire toucher. Blanche alla voir sa maîtresse et attaqua la démone, bizarrement, seules les attaques magique semblaient la toucher.

    Eliza tourna la tête un instant, et quand elle regarda la démone, elle n'était plus là.

     

     Eliza marchait dans l'immense forêt qui servait de ville à ses habitants au milieu des stands de fruits et légumes, des magasins de souvenirs et bien d'autres. Elle s'arrêta soudain devant une boutique avec une dame à l'aspect étrange à l'intérieur, elle s'approcha de la vielle femme quand cette dernière lui parla.

    «Eliza, mon enfant, j'ai appris qu'hier était ton anniversaire et j'ai décidé de t'offrir un cadeau. Je te donne cette corne de licorne, qui a des aspect curatifs assez développés, mais qui peut aussi être une arme fatale contre des ennemis, elle peut aussi soigner de n'importe quelle maladie ou de n'importe quelle blessure, bien entendus, elle peut faire revenir un humain du monde des morts, par contre, si tu fais ce choix, elle ne te sera utile qu'une fois, et elle disparaîtra.

    -Mais je ne peux pas voyons ! S'exclama Eliza. Et puis de toutes façon, c'est à vous et je ne veux pas vous le prendre !

    -Si tu veux, mais promet moi de bien dormir cette nuit !

    -D'accord, si vous voulez...

    J'espère encore et toujours que vous avez bien aimé le chapitre.                                          Sinon, j'ai une bonne nouvelle. Vous vous souvenez que je vous avait dit que j'allait peut être publier le roman ? J'ai prévu de faire environ trente chapitres, j'en suis au 18ème. Etant donné que chaque chapitre fait environ trois pages (le plus long c'est le sept, neuf pages sur open office), le roman, une fois fini, devrait faire 90 pages grand forma, soit environ 180 pages de romans. Et comme les chapitres sont de plus en plus long (7 à 9 pages) je compte grosso-modo 250 pages.

    Chapitre 8 (suite)

     Eliza rentrait donc chez elle, forcée par la promesse qu'elle avait fait à la vieille. 

    Le soir venu, Eliza alla se coucher de bonne humeur, heureuse que Pongpang ai penser à lui offrir un cadeau, effectivement, le petit elfe avait fait le déplacement et avait offert un magnifique bracelet qui, d'après lui, pouvait changer la météo, même si elle était dans un endroit où la magie ne pouvait pas opérer. 

    La jeune fille se coucha donc le cœur emplis de joie et s'endormit bien vite.

    Le lendemain, Eliza se réveilla et sentit un objet chaud posé près de son ventre, elle se leva et senti la chose glisser, elle regarda et vit une chose qui ressemblai à un bâton entortillé, tout blanc, mais brillant d'une légère couleur bleuté. Eliza la toucha et senti son corps se soulever, jusqu'à toucher le plafond. Elle vit le petit objet s'allonger, jusqu'à atteindre un peu moins d'un mètre. Le maintenant grand objet se plaça au dessus du bras d'Eliza et lui arracha des cris à en faire peur. La chose entra enfin dans sa peau et continua de briller quelques secondes avant de s'éteindre complètement. Eliza, prise de panique, se jeta de la fenêtre et vola jusqu'à la salle d'entraînement, elle entra et vit Lucia donner des leçons aux deux autres passeresses, Eliza s'avança vers elle quand Titania s'effondra sur le sol. 

    « Eliza, dit Titania, tu as une baguette sur toi...

    -Une baguette, demanda Eliza, mais qu'est-ce que c'est encore que cette chose, d'où ça vient ?

    -Les baguettes, répondit Titania, sont des morceaux de bois fait à partir d'une corne de licorne, dans le monde magique, tous les sortmaîtrises en ont une qui leur est destinée, mais très peu sont capables de la ressentir et de l'amener à eux, seuls les plus puissants sortmaîtrises peuvent l'utiliser et toi, tu viens à peine de découvrir tes pouvoirs et tu en a déjà une ! Je ne sais pas si tu te rends compte de la situation mais tu cours un énorme risque, n'importe quelle personne, inspirée pour le mal, aurait envie de tes pouvoirs, et je peux te dire que quand une personne comme ça veux quelque chose, elle l'a ! Et puis, la magie se stocke dans ton corps et prend de plus en plus de place, jusqu'à exploser, et avec toi... Tu ne peux pas continuer comme ça ou tu vas mourir, et je peux te dire que quand on meurt à cause de trop de magie, ça fais mal. C'est ce qui est arrivé à la passeresse Morgane, elle vivait il y a encore quelques années, aimant la magie et les animaux plus que tout, elle était une passeresse excellente, mais c'est sa magie qui a eu raison d'elle, à ce moment là, Eliza aurait juré voir la jeune fille pleurer, et tout ce qu'elle nous a laissé, reprit Titania, c'est un enfant, une fille, qui doit maintenant avoir plus de quatorze ans, et une apprentie, moi...

    A ce moment là, Titania sorti en trombe de l'appartement, laissant quelques larmes couler avant de les essuyer d'un revers de main, et ce fut la dernière image qu'Eliza eu d'elle avant quelques heures, une jeune fille, en larmes, Eliza aurait pu croire que Titania avait quelques années de moins tellement elle ressemblai à une enfant, pourtant, son air triste sur son beau visage fin la faisait murir un peu, laissant penser à Eliza que ce n'était pas une enfant qu'elle avait devant elle, mais une adulte ayant vécu les pires souffrances C'est peu être ça, en fait, pensa Eliza. 

    «Titania est légèrement troublée, lui dit Mélanie, ne t'inquiètes pas, elle s'en remettra.

    -Je ne crois pas, intervint Lucia, certaines blessures ont du mal à se refermer, et c'est le cas pour Titania, elle a vécu, il y plusieurs années de cela, un drame. Asseyez-vous et laissez moi vous raconter son histoire.

    Et voilà ! La suite du 8 est un peu courte, je le sait. Mais je sait aussi que si on mettait le chapitre 9 tout de suite, je m'arrêterais plus vite. Et oui plus que 2 chapitres avant que je finisse de poster ! Bon, sinon, j'espère que ça vous a plus !

    Chapitre 9

     Il y a de cela presque trente ans, une passeresse du nom de Morgane avait trouvée une enfant de pas plus de quatre ans devant sa maison, elle l'avait prise avec elle et s'en occupait comme sa propre fille qui elle, la traitait comme sa mère, au bout de quelques mois, Morgane demanda son prénom à la petite fille, qui lui répondit Titania.

    Plusieurs années se sont écoulées depuis et le pouvoir de Morgane n'avait pas cessé d'augmenter, et augmentait toujours, un peu plus chaque jour.

    Une elle journée, la passeresse se maria avec un homme bon et fort. Elle eu quelques années plus tard une enfant, qu'elle appela Madeleine. 

    Un jour funeste, Morgane mourut à cause de sa magie, sous les yeux de Titania et sa fille. A partir de ce moment là, Madeleine vécu seule chez son père, qui chassa Titania de la maison, prétextant que c'était par sa faute que sa femme était morte.

    Titania aira pendant plusieurs nuits et plusieurs jours, souffrant de savoir que la personne qu'elle considérait comme sa mère était morte.

    Un jour qu'elle marchait dans une forêt, Titania rencontra une fée qui disait être mourante, la jeune fille s'occupa d'elle et in-vraisemblablement, la fée survécut. 

    Une fois remise sur pied, la fée déclara à Titania qu'elle était sa vrai mère. Titania commença à s'intégrer chez les fées et jouait avec les enfants.

    Quelques années plus tard, le père de Madeleine mourut pendant un voyage pour son travail. La jeune Madeleine se retrouva donc seule chez elle, contrainte à grandir dans la solitude et l'oubli.

     

    «Mais, l'interrompit Eliza, si l'histoire remonte à un peu moins de trente ans, alors quel âge à Titania ?

    -Titania est une fée, répondit Lucia, et les fées peuvent vivre plus de mille ans, ce qui leur vaut leur surnom d'immortelles. Titania doit maintenant avoir près de quarante ans, même si rien ne nous le montre.»

    Et voilà ! je ne l'ai pas posté mercredi pour diverses raisons que-je-ne-citerais-pas-car-y-en-a-trop. Bon, j'espère pour l'avant-avant dernière fois (est-ce que ça se dit ?) que le chapitre vous a plu. Je poste la suite mercredi prochain ! 

    Big kiss !

    Chapitre 10 (et dernier)

    A peine Lucia eu fini de parler qu'Eliza sentit une douleur fulgurante lui traverser le crâne, elle s'affala sur le sol et poussa des cris à déchirer les tympans. Une fumée noirâtre s'échappa de sa bouche et l'entoura jusqu'à ce qu'on ne puisse plus la voir, quand la fumée repartit enfin, c'était un démon qui se tenait devant Mélanie et Lucia.

    Les yeux d'Eliza avaient virés au rouge sang, ses pupilles s'étaient rétractées, ses cheveux habituellement bruns étaient devenus noirs comme l'ébène, des ailes aussi noires que ses cheveux lui avaient poussées dans le dos et une couronne en or blanc reposait sur sa tête. 

    Blanche poussa soudain un cri d'effroi et son beau pelage blanc vira a un noir profond, ses croc et ses griffes s'allongèrent brusquement.

    Mélanie, instinctivement, activa sa magie et ses mains devinrent bleues. Elle allait lancer un sort sur la créature mais Lucia la retint.

    «Si tu blesse cette chose, Eliza aussi risque d'être touchée. Il ne faudrait pas qu'elle tue quelqu'un, alors, il faut procéder à une évacuation d'urgence !»

    Lucia se dirigea vers une salle où personne n'avait le droit d'entrer et une voix s'échappa soudain des quatre coins de la salle.

    «EVACUATION IMMEDIATE, CODE ROUGE, NOUS SOMMES ATTAQUES !»

    Mélanie courrait déjà vers la porte mais elle regarda Eliza et lui jeta un sort pour l'empêcher d'avancer. Elle franchi enfin la porte puis se retourna en lançant un «pardon» à l'adresse d'Eliza.

     

     Eliza -enfin plutôt la créature qui habitait Eliza- se réveillait enfin après l'attaque de Mélanie et vit une salle la salle d'entraînement, enfin, d'après les souvenirs de la jeune fille. Elle regarda autour d'elle puis s'envola avec Blanche dans les bras, puis détruisit le plafond et pu enfin voir l'immense forêt qui s'étalait sous ses pieds. 

    Elle scrutait attentivement l'horizon puis se mit à renifler autour d'elle par là. Eliza s'élança vers un point invisible et sortit enfin de cette immense pleine d'arbre.

    Et voilà ! je l'est mis avec un peu de retard -vous allez quand même pas me tuer pour seulement 4 jours de retard ? Si ?!- Bon, comme vous l'avez surement remarqué, c'est le dernier chapitre que l'on sort sur ce blog. Mais ne vous inquiétez pas ! Si vous aimez vraiment l'histoire, on fera tout pour qu'un jour elle soit publiée, version roman 500 pages !

    On remercie tous nos lecteurs qui nous ont suivis jusqu'à présent et tous le tralala... Bon, sinon, le blog va continuer à vivre, ne vous inquiétez pas !